Dans le cadre de mon travail de fin d'études en vue de l'obtention du diplôme de Master en Sciences de l'Éducation à l'ULg, je me suis interrogée sur la manière dont les enseignants, et plus particulièrement les professeurs de français, pourraient intégrer le concept novateur de littératie numérique, ensemble de compétences devenues nécessaires selon l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) pour être un citoyen proactif. La littératie numérique se caractérise, selon Lebrun (2015), par non seulement l'habileté à lire et écrire, mais aussi à interagir à travers une multitude d'outils multimédias impliquant un changement dans le comportement lectoral.
Couplant la littératie traditionnelle et la littératie numérique, le cours de français présente un cadre propice au développement des compétences numériques. C'est pourquoi j'ai souhaité allier deux domaines qui se rencontrent peu : les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) et l'enseignement-apprentissage du français. Une autre problématique a retenu toute mon attention : celle des inégalités engendrées par l'émergence des nouvelles technologies. Je me suis interrogée sur le rôle de l'institution scolaire et sur la nécessité d'intégrer dans les curricula un volet dédié à l'enseignement de cette nouvelle forme de littératie.